السبت، 18 فبراير 2012

Gauche et Médias: un complot contre la légitimité

Pour vous en montrer, un petit retour en arrière est nécessaire.
Ben Ali savait bien qu'il ne pouvait pas maintenir tout seul le pouvoir pour longtemps sans former des alliances avec certains courants idéologiques dynamiques et actifs dans le pays. Donc il devrait choisir entre les différents puissances existantes un partenaire sérieux et efficace pour lui faciliter la mission du long séjour au sein du palais de Carthage. Et c'est bien fait, c'était la gauche!
Alors que s'est-il passé?
La gauche tunisienne alliée de Ben Ali en premier temps pendant la fin des années quatre-vingt pour enserrer la vaste propagation du mouvement islamiste à l'université et ailleurs, et en seconde temps pendant les années quatre-vingt dix pour l'attaquer et l'éliminer "physiquement" de l'université et la société. Ce qui est connu à l'époque sous la fameuse nomination "la compagne de séchage des sources".
Le régime déchu a mis à la disposition de gauche tous les moyens nécessaires et efficaces pour réussir sa nouvelle stratégie. L'élimination du mouvement islamiste passe certainement par une vaste compagne médiatique pour défigurer l'image de tout ce qui a une relation avec l'Islam et surtout ce qui concerne le côté politique.
Alors une sale collaboration est mise en place entre Ben Ali et la gauche en utilisant le média comme moyen pour diffuser la nouvelle idéologie. L'anti-islamique!
Pour quelle contrepartie?
Durant deux décennies la gauche a bénéficié d'une large tolérance à tous ce qui concerne le droit syndical et d'association et d'une certaine liberté d'expression et d'opinion bien sur dans le cadre de l'insulte des vrais militants et le compliment du "tendre père".
Ils ont dominé la figure médiatique et ont pu arrivé à occuper des nombreux postes sensibles aux seins des ministères et des administrations. Des étudiants militants au sein de l'UGET pendant les années quatre-vingt ont devenu après même des ministres dans le gouvernement de Ben Ali après conversion à l'RCD.
résultats?
La minorité s'exprime à la place et au nom de la majorité dans une absence totale de l'élite représentant la réalité du terrain.
Une culture de corruption envahissait l'administration en tous  niveaux.
L’islam s'est transformé en un genre d'imposture.
La mise en place d'un régime dictatorial.
Conséquences?
Révolution et chute du régime mauve.
Élections libres et transparentes pour la première fois de l'histoire de la Tunisie.
Les islamistes à la tête du pouvoir et la gauche laïque en bas.
La Tunisie retrouve son équilibre politique pour la première fois depuis l'indépendance. 
Conclusion:
Personne ne peut nier que le gouvernement actuel dispose d'une légitimité absolue acquise à travers les urnes et les résultats des élections même si il est provisoire. Sauf gauche et médias, orphelins de Ben Ali et conspirateurs d'aujourd'hui.

ليست هناك تعليقات:

إرسال تعليق

تعليقك يعكس مستواك. كل التعاليق مرحب بها ما عدا التي تحتوي على ألفاظ بذيئة أو شتم أو إعتداء على الدين أو على الذات الإلهية.